On découvre, On voyage

Un printemps au Japon – Dans les montagnes du Japon

Les dernières étapes de ce périple japonais se sont faites dans les montagnes et pour notre plus grand bonheur. On y découvre le calme, des villages hors du temps, de vieilles traditions et un Japon toujours aussi surprenant et magique. On est passé par :

  • Fujikawaguchiko, un village au pied du Mont Fuji, dans la région des 5 lacs.
  • De Magome à Tsumago, une petite randonnée de 8km entre ces deux villages traditionnels, dans la vallée du Kiso.
  • Takayama une ville au coeur des Alpes japonaise, un bon pied à terre pour visiter le coin.

Se balader à travers le pays en passant par ces petits villages permet vraiment d’échapper à la réalité et ça fait un bien fou.

 

Fujikawaguchiko – Mont Fuji

Quand on veut se rendre dans la région du Mont Fuji beaucoup se rendent à Hakone, sur les conseils de nos amis qui vivent au Japon on a préféré se rendre à Fujikawaguchiko pour être moins embarrassé par les touristes et pour avoir une vue différente sur cette montagne si connue. Le village n’a pas grand intérêt mais la vue sur le Mont Fuji depuis la ville ou depuis le lac est incroyable.

Pour observer le Mont Fuji et prendre une belle photo on vous conseille de vous rendre à Shiogama Shrine à deux petites stations de train de la gare de Fujikawagushiko, c’est cette photo que l’on voit sur beaucoup de guides du Japon avec la pagode rouge juste devant 🙂

Dans la ville elle-même on vous conseille d’aller déjeuner à Sanrokuen 山麓園, un endroit hors du temps où l’on fait cuire des brochettes d’un peu de tout sur un drôle de petit barbecue au sol qui fait office de table.

Et si vous avez un peu de temps devant vous rendez-vous au musée du Kimono de l’autre côté du lac pour une expo assez magique avec des pièces magnifiques où l’on voit le Mont Fuji peint à travers différentes saisons.

De Magome à Tsumago

Cette balade de Magome à Tsumago est vraiment agréable, le bon moyen de faire une pause pour échapper à Tokyo par exemple. Si vous démarrez à Magome en direction de Tsumago ça descend, c’est un chemin très facile, balisé et rapide. Un service bagage est disponible le matin depuis Magome pour transporter vos bagages jusqu’à Tsumago de quoi être tranquille et léger sur la route.

À Tsumago c’est le moment de prendre une chambre en ryokan pour la nuit il y en a de très chouette. Dans ce village il n’y a pas grand chose à faire, mais vous pouvez vous promener, déguster les spécialités du coin, achetez quelques souvenirs et bien dormir le soir avec le bruit du torrent pour vous bercer, une vraie bonne pause dans la nature 🙂

 

Takayama et les Alpes japonaise

À Takayama on y découvre un superbe japon traditionnel ! On peut vadrouiller à travers les environs en bus (ou en voiture si vous avez fait ce choix là) et découvrir de vieux villages de montagne comme celui de Shirakawa-go, avec des petites maisons traditionnelles au toit de chaume.

C’est aussi le bon pied à terre pour ce rendre dans les Alpes japonaise et profiter d’un Onsen en plein air au milieu des montagnes encore enneigées (Il y en avait encore en Avril). Nous on s’est rendu à Shinotaka-onsen pour y prendre le téléphérique et avoir une belle vue tout la haut. Ensuite on est redescendu en bus pendant une dizaine de minutes pour nous rendre à un Onsen un peu plus bas dans un tout petit village, un instant tellement relaxant et magique avec ces bassins d’eau bleue laiteuse entre les rochers et cette vue sur les montagnes <3

Takayama est très connue pour ses deux festivals annuel qui ont lieux au printemps et à l’automne, mais pour s’y rendre il vaut mieux réserver tôt vos places dans les logements. On a passé trois jours à Takayama un peu après celui qui a lieu au printemps, la ville était donc bien plus calme. La bonne surprise était qu’on est tombé sur la date d’un autre festival qui a lieu dans le village juste à côté le Furukawa Festival. Ce matsuri (festival en japonais) est un de nos meilleurs souvenirs, c’etait tellement surprenant. Il y a lieu tous les ans le 19 et 20 avril, et le plus impressionnant se passe pendant la soirée du 19. On est arrivé un peu avant 20h et on a découvert une ville rempli d’hommes a moitié nu recouvert seulement d’un pagne en coton blanc alors qu’il faisait 8ºC dehors. On les voit, petit groupe par petit groupe, se balader à travers la ville et se cracher du saké sur le corps en sortant des bars ou des maisons en criant. Sur la place du village de laquelle va partir la procession tous ces hommes sont organisés par équipe autour de leur tambour accroché à de grands batons de bois et font la démonstration de leur force en montant tout en haut pour y tourner sur eux même à la force de leurs abdos. À 20h une procession démarre à travers le village de Furukawa, les femmes et les enfants sont en tête et portent tous des petites lanternes, ils sont suivit par un grand tambour sur lequel sont attachés deux hommes dos à dos par une large bande de tissus blanc puis enfin par les petites équipes des hommes du village et des villages aux alentours qui se bousculent la première place au plus proche du tambour. Cette soirée était magique, un instant vraiment hors du temps où toutes les générations viennent se mêlées pour s’amuser ensemble lors de ce festival emprunt de vieilles traditions.

Pour conclure cette petite série d’articles on vous conseille bien évidemment de planifier de prochaines vacances au Japon si vous n’y avez pas déjà été. Ce pays regorge d’aventures et vous conquiert avec son incroyable charme. Magie, dépaysement, surprises, calme et spiritualité c’est ce qui vous y attend 🙂

 

On cuisine

Petites tartes rustiques – Aux nectarines et basilic

Pour 4 petites tartes

Pour la pâte brisée :
– 75g de beurre (sorti 1h avant pour être à température ambiante)
– 150g de farine
– 4cl d’eau
– 25g de sucre
– une pincée de sel

Pour la garniture :
– 5 nectarines
– quelques feuilles de basilic
– 30g de sucre + un peu de sucre pour le dressage

Découper des quartiers de nectarines puis les faire macérer une trentaine de minutes dans un bol avec le sucre et quelques feuilles de basilic haché.

Dans un saladier, mélanger rapidement la farine, le sucre et la pincée de sel puis incorporer d’abord le beurre à la main. Puis ajouter l’eau et pétrir la pâte jusqu’à obtenir un mélange homogène et bien souple. Former 4 boules de taille moyenne. 

Farinez votre plan de travail et étalez la pâte de façon à obtenir une épaisseur régulière et assez fine pour vos 4 petites boules. Vous n’êtes pas obligé d’avoir des cercles parfaits, c’est l’avantage avec la tarte rustique !

Préchauffer votre four à 180°C

Déposer des quartiers de nectarines au centre de vos cercles puis rabattre les bords sur la garniture. Recouvrir d’un peu de sucre puis enfourner pendant 25 à 30 minutes (évidemment, surveiller, car cela dépend des fours !).

Laisser refroidir avant de déguster, rajouter quelques feuilles de basilic pour la déco et régaler vous 🙂

 

On découvre, On voyage

Un printemps au Japon – Kyoto et ses alentours


C’est la suite de notre périple japonais, il est temps de vous parler de la merveilleuse ville de Kyoto et de ses alentours (Nara et Osaka où nous nous sommes rendu). Dans ces villes on y découvre un Japon bien différent que celui de Tokyo. Un Japon un tantinet plus calme, plus traditionnel, et toujours aussi surprenant.

Visiter

À Osaka on se laisse surprendre par le côté désuet et mais tellement charmant de certains quartiers, un vieux parc d’attraction en plein centre ville, des temples en plein milieu de la ville, et des enchevêtrements de passerelles, de routes et de centres commerciaux absolument partout. Une ville lumineuse la nuit et tout autant effervescente que Tokyo. Un conseil pour se loger dans Osaka : L’Osaka Bay Tower avec une superbe vue sur la ville et plutôt bien situé car juste à côté d’une ligne JR pour les détenteurs du pass. D’ailleurs c’est plutôt pratique car à Osaka et entre Kyoto et Nara vous pouvez voyager facilement grâce au JR pass, et vous pouvez aussi réutiliser votre carte Sueca pour le métro.

À Nara c’est le dépaysement assuré, on y vient pour le parc et tous ces temples mais aussi pour le joli centre ville traditionnel. Dans le parc on s’amuse à donner des petits morceaux de galettes aux daims en liberté. Ils vous suivent immédiatement dès qu’ils sentent les biscuits que vous cachez dans votre sac, c’est difficile d’y échapper mais on se laisse prendre au jeu, surtout quand ils vous saluent pour vous remercier 🙂
Beaucoup de touristes se rendent dans le parc pour voir le Daibutsu (大仏) la plus large statut en bronze de Bouddha du monde. Cette statue est certes impressionnante, mais le plus agréable est tout de même de déambuler à travers le parc sans pour autant suivre le flot des touristes. On y trouve des temples de toutes les tailles, un tas de lanternes recouvertes de mousse tout au long du chemin, et de jolies petites routes de pierre entourées par des cerisiers en fleurs.

Direction Kyoto pour cette ville tant attendue et qui ne déçoit pas étant donné la multitude de choses à y découvrir et son charme fou. Bien entendu, si vous vous y rendez au printemps ne vous attendez pas à y être tout seul, les touristes sont bel et bien présents.
Un conseil à Kyoto séparez vos journées par zones géographiques pour ne pas vous épuiser à traverser la ville de part en part, c’est une grande ville et les sites sont éloignés les uns des autres. Prévoyez un ou deux sites incontournables par jour et du temps pour ce qu’il y a autour.
Il y a vraiment beaucoup de choses à voir dans cette ville donc on va éviter toute liste exhaustive mais plutôt parler de ce que l’on a préféré :

Pour commencer le Kinkaku-Ji : le pavillon d’or, le temple le plus beau que j’ai pu voir de tous le voyage, on n’y reste pas longtemps parce que c’est noir de monde mais le chemin est bien fait pour pouvoir y prendre une photo. Les reflets de l’eau sur les feuilles d’or qui recouvrent ce temple vous plonge dans un instant si magique et si poétique.

Ninna-ji : un temple avec une chouette balade à travers son jardin et les pièces du temple lui même.

Arashiyama Bamboo Grove : une petite promenade dans une forêt de bambous gigantesques. Y venir tôt pour éviter la foule.

Okochi Sanso Garden : non loin de la forêt de bambous, un temple avec un joli jardin qui donne sur de petites montagnes et sur la ville de Kyoto.

Sanjūsangen-dō : un temple rempli de 1001 statues de bois représentant des divinités et au centre celle de Senju Kannon. Ce temple est très atypique et vaut le détour.

Le quartier de Gion à découvrir en journée mais aussi en soirée. On peut finir sa balade au Kiyomizu-dera qui vous laisse profiter d’une belle vu sur la ville. Ce temple était malheureusement en travaux, et il va l’être pendant un moment, c’est dommage mais c’est bien de s’y rendre tout de même.

Et enfin et pas des moindres Fushimi Inari-taisha cette magnifique balade d’une heure à travers les Toriis rouge vermillon. Un seul et unique conseil pour cette dernière allez-y tôt pour en profiter sans touristes, on y était dès 7h du matin et on ne regrette pas d’avoir eu le temps de finir cette merveilleuse balade avant l’arrivée des touristes.

Et si vous êtes fatigués après cette longue journée que vous avez démarré bien trop tôt rien de tel qu’un bon bain au Funaoka Onsen. Un sentō en plein coeur de Kyoto qui vous offre des bains de toutes sortes pour vous détendre après une belle journée bien chargée.
Kyoto est vraiment une ville merveilleuse et 5/6 jours ne sont pas de trop pour y découvrir tout ce qu’elle peut offrir.

 

Manger


Comme pour Tokyo arrêtez vous au plus proche de ce que vous visitez on est rarement déçu 🙂 On peut même tomber sur de délicieux Okonomiyaki dans un restaurant tout vide et rien que pour vous, un sacré plaisir <3

Un conseil : sur la route, dans le train, autour de vos visites goûter de tout et laissez vous surprendre. Du mochi à la gaufre en forme de poisson fourré à la pâte d’haricot rouge, en passant par la glace au thé matcha et ce qu’on vous offre dans les temples il y a de tout et pour tous les goûts. On a même pu tester aux éditions spéciales floraisons des cerisiers des mochis avec un petit pétale de fleur de cerisier qui ajoute une pointe légèrement salé.

Et si vous voulez en voir plus rendez-vous au marché de Nishiki en plein centre de Kyoto. Poissons, crustacés,  légumes étranges, du soja sous toutes les formes on y fait de vraies découvertes.

Les petites boutiques pour y déguster des spécialités culinaires ne manquent pas et font parties du folklore pour notre plus grand plaisir.

Donc laissez vous porter par vos envies et profiter de ce que ce beau pays vous apporte vous ne serez pas déçus.
Et rendez-vous bientôt pour un petit tour par les alpes japonaise, et par le merveilleux mont Fuji !

On cuisine

Aubergines rôties au thym, sauce yaourt grec feta et menthe


Pour deux personnes
– Une grosse aubergine
– Un quart de citron confit
– 1 yaourt grec
– 100g de feta
– un filet d’huile d’olive
– quelques branches de thym
– 50g de pignons de pin
– une dizaine de feuilles de menthe
– du sel et poivre
– une gousse d’ail
– une petite cuillère de zatar (épices) ou du cumin

Découper l’aubergine en deux dans le sens de la longueur. Faire des petits croisillons à l’aide du couteau tout du long puis la disposer dans un plat à gratin. Couper la gousse d’ail en deux, la dégermer puis la frotter sur les deux faces de l’aubergine. Laisser la gousse dans le plat. Arroser d’huile d’olive, saler, poivrer puis disposer des branches de thym dans tout le plat. Enfourner pour 45 minutes à 180°C selon la grosseur, jusqu’à ce que les aubergines soient tendres.

Pour la sauce :
Mélanger un yaourt grec avec un filet d’huile d’olive et la feta émiettée puis le quart du citron confit couper en tout petits morceaux (attention le citron confit c’est très fort, si vous n’aimez pas vous pouvez en mettre moins encore ou simplement mettre un filet de jus de citron frais et ses zestes). Poivrer, ciseler quelques feuilles de menthe puis disposer cette sauce sur les aubergines rôties. Ajouter le cumin parsemé et les pignons de pin.

Servir avec une salade verte !

On cuisine

Kanellängd & Kardemummalängd – Des pâtisseries au goût de Suède

Aujourd’hui on vous fait découvrir le kanellängd (et sa déclinaison en kardemummalängd pour une version à la cardamome). Cette pâtisserie suédoise n’est ni plus ni moins que la version longue du plus connu kanelbulle 🙂 En Suède vous en trouvez un peu partout en boulangerie, et cette version grand format est très pratique pour les Fika entre collègue, entre amis ou même pour les petits déjeuner en famille !

Pour un kanellängd + un kardemummalängd :

Pour la pâte :

200 ml de lait
8g de levure de boulanger déshydratée (ou 12g de levure fraiche)
60g de sucre en poudre
400g de farine
1 cuillère à café de cardamome moulue
1/4 de cuillère à café de sel
75g de beurre ramolli

Pour la farce à la cannelle :

60g de beurre doux, ramolli
50g de sucre roux
3 cuillères à café de cannelle moulue

Pour la farce à la cardamome :

60g de beurre doux, ramolli
50g de sucre roux
3 cuillères à café de cardamome moulue

Pour le dessus :

1 cuillère à soupe d’eau
1 petit oeuf
1/2 cuillère à café de cardamome moulue
2 cuillère à soupe de sucre perlé

Tiédir le lait, et y dissoudre la levure. Laisser reposer quelques minutes, le temps que le mélange mousse un peu.

Dans un grand saladier, mélanger la farine, le sucre, le sel et la cardamome. Verser le mélange lait + levure. Mélanger le tout grossièrement. Ajouter le beurre coupé en petits morceaux. Pétrir pendant 5 à 10 minutes. Couvrir le saladier d’un torchon propre légèrement humide et laisser lever la pâte dans un endroit chaud pendant au moins 1 heure.

Pendant ce temps, confectionner la farce (ou vos deux farces) : incorporer le sucre en poudre et la cardamome moulue ou la cannelle au beurre à l’aide d’une cuillère et malaxer. Vous devez obtenir une préparation crémeuse et homogène.

Quand la pâte a bien levé, la séparer en deux parts égales. Etaler ces deux parts en deux rectangles à l’aide d’un rouleau à pâtisserie. Y étaler la farce sur toute la surface, et la répartir de manière égale. Ensuite enrouler la pâte sur elle-même à partir du bord du bas (comme sur la photo). Découper des tranchettes d’environ 1 cm.

Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé déposer une première tranche à plat, puis venir y déposer chaque tranche l’une par dessus l’autre en les écartant légèrement les unes des autres de manière alternée.

Préchauffer le four à 200°C. Dans un petit bol mélanger l’oeuf entier à l’eau et à la cardamome. À l’aide d’un pinceau venez dorer votre pâte et y verser du sucre perlé sur le dessus.

Enfourner pendant 15 à 20 minutes. Retirer du four lorsque c’est bien doré et bien appétissant 🙂
Laisser refroidir et c’est prêt !

On cuisine

Gaufres aux courgettes ciboule & oeufs mollets

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Pour 6 à 8 gaufres :

– 120g de farine
– 1 demi sachet de levure
– 1 oeuf
– 60g de beurre
– 20cl de lait
– 1 courgette
– 1 demi oignon
– du basilic
– de l’huile d’olive
– sel & poivre
– des brins de ciboule fraîche
+ 1 oeuf mollet par personne

Pour les gaufres
Dans un saladier, mélanger la farine, le lait, la levure et l’oeuf, ainsi que le beurre (préalablement fondu) jusqu’à obtenir une pâte bien lisse et homogène, sans grumeaux !

Émincer l’oignon et couper la courgette en petits dés, faire revenir le tout dans une poêle avec un peu d’huile d’olive, du sel et du poivre. Une fois cuits les ajouter à la pâte à gaufres. Ajouter un peu de basilic haché.

Faire cuire un peu de pâte dans un gaufrier durant 3 à 5 minutes (selon votre machine, à bien surveiller).

Dans une casserole faire bouillir de l’eau pour y faire cuire vos oeufs mollets, laisser cuire dans l’eau bouillante pendant 6 minutes.
Une fois cuits, écailler les oeufs délicatement, les déposer sur les gaufres puis parsemer de ciboule ciselée.

Et hop c’est aussi simple que ça, il n’y a plus qu’à servir accompagné d’une petite salade fraîche et se régaler.

On découvre, On voyage

Un printemps au Japon – Première escale à Tokyo

En avril dernier l’une d’entre nous a eu la chance de parcourir un bout du Japon pendant 21 jours. Évidemment après trois semaines on a plein de belles choses à raconter. C’est pour ça que ce voyage fera l’objet de trois articles avec pour grandes lignes : visiter, manger & shopper à travers Tokyo, Kyoto et ses alentours, et enfin entre Tokyo et Kyoto et dans les Alpes japonaises.

Visiter

Tokyo est une ville incomparable à d’autres : électrique, gigantesque, sans dessus dessous mais pourtant très organisée, entre tradition et modernité. Un conseil : visitez quartier après quartier pour ne pas vous épuiser avec les distances et décidez en amont d’un programme, il faut faire des choix vue la quantité de chose à y faire. Procurez vous un pocket wifi (petit routeur wifi avec batterie rechargeable qui se loue sur la période que vous souhaitez), une carte Suica (pour les transports), armez vous de google map et vous êtes prêts à explorer la ville !

C’est difficile de nommer un quartier préféré dans cette ville au mille facettes. Tout dépend de ce que vous venez chercher mais démarrer par la visite du temple de Sensō-ji à Asakusa semble une bonne option pour se plonger (dans la foule) mais aussi dans la culture traditionnelle. Enchainez sur le vieux quartier typique de Yanaka et son magnifique cimetière bordé de cerisiers en fleurs au printemps.

Si vous êtes amateurs d’Art et de culture on vous conseille deux choses : 3331 Arts Chiyoda un centre d’art dans une ancienne école, un charme fou avec des résidences d’artistes variés dans chaque salle de classe. Vous pouvez même entrer dans l’ancien gymnase en entrant par une porte tout à fait banale pour y découvrir cet immense terrain de basket tout en bois. Et lors d’une autre journée promenez vous de librairie en librairie dans le quartier de Jimbocho pour apprécier le charme des ouvrages litteraire traditionnels notamment chez Ohya shobo.

Pour un bon bol d’air Tokyo ne manque pas de parcs ou plutôt de grands jardins (attention il faut prévoir de payer l’entrée pour la plupart). Parmi eux attardez vous dans Meiji Shrine Garden & Yoyogi Park, dans le parc du palais impérial ou encore dans le parc Shinjuku Gyoen qui possède en plus de tous ces beaux arbres et buissons fleuris une jolie serre tropicale.

Pour finir en beauté la visite de la ville on vous conseille de dormir avec une belle vue sur Tokyo pour se sentir comme Scarlett Johanson dans Lost in translation. Parce qu’on a pas tous les moyens de se payer une chambre au Park Hyatt (qui coûte aux environs de 600€), le Park Hotel Ginza est une bonne alternative. Il est au coeur de Ginza (quartier chic et moderne bourré de boutiques) et à deux pas du jardin Hamarikyu et du marché au poisson de Tsukiji. Le matin depuis votre chambre vous pourrez observer la danse des hommes d’affaires qui traversent les passages piétons des grands boulevards du quartier, et le soir cette quantité incroyable de petites lumières rouges qui clignotent du haut des bâtiments de tailles et de formes différentes.

 

Manger

Évidemment au Japon on ne peut que bien manger, tout le monde le sait. Les spécialités sont nombreuses, et nombreuses à être délicieuses : Udon, Ramen, Soba, Tempuras, Katsudon, Tonkatsu, Edamame, Takoyaki, Okonomiyaki, Shabu Shabu… Pour des notes sucrées : Mochi, Dorayaki, Melon pan, Pocky & Toppo (les sortes de Mikado local), les KitKat et autres sucreries en tout genre et je ne cite que ce qu’on préfère…

À Tokyo ce qu’on retiendra c’est plutôt de bons Izakaya ces endroits où l’on vient boire et manger (et fumer aussi, au grand désarroi des non fumeurs) on y croise beaucoup d’hommes en costard, qui sortent tout juste du boulot, entre collègues et qui viennent boire sans trop de modération. On vous en conseillera un plus particulièrement dans le quartier de Daikanyama ごはんや 一芯 代官山 tout à fait typique, très bon et très beau. On s’assoie en tailleur à une belle table basse en bois, et on commande plein de petits plats japonais à partager.

On est resté quelques jours dans un super Airbnb dans le quartier de Meguro et on a vraiment adoré cette localisation sur Tokyo. Meguro est desservi par la Yamanote ce qui est très pratique si vous avez le Jr pass pendant que vous restez sur Tokyo, et même si vous ne l’avez pas, étant donné que la ligne fait un grand cercle autour de la ville. Tout ça pour dire que ça nous a permis de découvrir les alentours, et que c’est pourvu de coins sympas. Notamment le café Onibus, qui a une toute petite salle adorable à l’étage et dont le café est vraiment bon.

Dans Asakusa dégustez un Dorayaki dans unes des nombreuses petites boutiques aux abords du temple Sensō-ji. Sur le chemin en vue d’explorer le quartier prenez avec vous un (je dirais même plusieurs) Melon pan de chez Kagetudo, les meilleurs que j’ai pu manger ! Le Melon pan tient son nom de la forme du fruit éponyme, et ce n’est ni plus ni moins qu’une brioche recouverte d’une croûte de sucre, quand il est bon et frais, c’est une tuerie.

Il nous reste qu’à parler du très connu marché au poisson de Tsujiki. Malgré les rumeurs de le déplacer sur l’Île d’Odaiba, il est toujours situé au même endroit, juste à côté du quartier chic de Ginza et de l’Hamarikyu Garden. Ce marché est impressionnant de part sa taille et son effervescence. Il vaut mieux y aller tôt, vers 10h30 tout le monde range et il n’y a plus grand chose à voir. On vous conseille d’y faire un petit tour dès 9h30 et quand vous avez faim prenez une belle barquette de poisson cru sur le pouce pour le plus grand plaisir des papilles.

Vous l’aurez compris il est facile de se régaler sur Tokyo on pourrait vous conseiller encore plus d’endroits, mais au final le plus simple c’est de choisir sur le chemin de ce qu’on visite, sans se déplacer spécifiquement pour un. Et d’ailleurs n’oubliez pas de lever la tête quand vous cherchez un resto parce que beaucoup d’entre eux se situent dans les étages des bâtiments.

Shopper

Pour le shopping vaisselle vous imaginez bien que c’est le bonheur des amateurs de céramiques et autres belles pièces, en bois, à motifs, en terre cuite, … . Vous trouverez de la belle vaisselle à peu près partout entre les centres commerciaux qui ne manquent pas, les immenses Muji et les pop up stores design. Mais ce que l’on recommande c’est évidemment de se rendre à Kappabashi c’est LA rue des cuisiniers ! On y trouve vaisselle, couteaux, ustensiles en tout genre, et même les faux plats que les japonais mettent à l’entrée de leurs restos pour présenter ce qu’on y mange à l’intérieur. On ne peut pas la manquer étant donné qu’une énorme tête de cuisiner s’élève du haut d’un bâtiment à l’entré de la rue. Vous pouvez vous promener dans cette rue ainsi que dans les rues aux alentours et vous trouverez votre bonheur sans problème, variété, qualité, prix plus qu’abordables, tout y est !! Donc un conseil gardez de la place dans vos valises, et profitez de vos dernières journées dans Tokyo pour faire le plein.

Et puis entre nous quoi de mieux que de se cuisiner un bon Ramen dans un super bol ramené en souvenir en rentrant de son voyage pour se remémorer ses vacances ?!

On cuisine

Salade fraîcheur tagliatelles de courgette, avocat chèvre & grenade


Pour 2 personnes

– 70g de jeunes pousses (deux bonnes poignées)
– 100 g de fromage frais (chèvre ou brebis)
– 1 courgette
– 1 avocat
– la moitié d’une grenade
– des branches de menthe
– un demi citron jaune
– de l’huile d’olive
– du vinaigre de balsamique
– du sel et du poivre

Découper la courgettes en fines lamelles à l’aide d’un économe ou d’une mandoline si vous avez afin d’obtenir de jolies tagliatelles. Faites mariner les lamelles dans un plat avec le jus du citron, le zeste du citron, du sel, du poivre, de l’huile d’olive et de la menthe au frais pendant un petit quart d’heure / 20 minutes.

Dans un joli saladier, disposer ensuite les pousses de salade, puis les lamelles de courgettes marinées. Découper l’avocat en fines tranches et les disposer par dessus. Parsemer ensuite de fromage frais, de graines de grenade et de menthe ciselée.

Arroser d’un filet de vinaigre de balsamique (velours de balsamique, c’est encore mieux, miam !)

Et le tour est joué 🙂

On cuisine

Tarte à la rhubarbe, crème d’amande et crumble aux amandes.

Pour une jolie tarte (6/8 parts) :

Pour la pâte brisée
– 75g de beurre (sorti 1h avant pour être à température ambiante)
– 150g de farine
– 50g de sucre
– 4cl d’eau
– une pincée de sel

Pour la crème d’amande
– 2 oeufs
– 75g de sucre
– 120g de poudre d’amandes
– 50g de beurre

Pour la rhubarbe
– 10cl d’eau
– 5 ou 6 branches de rhubarbes
– 30g de sucre

Pour le crumble
– 75g de beurre
– 50g de farine
– 30g de sucre
– une poignée d’amandes découpées en petits morceaux
– une pincée de sel

Laver et sécher la rhubarbe puis l’éplucher. Enlever les morceaux de feuille restants puis couper les extrémités en tirant sur les fibres à l’aide d’un couteau, elles vont s’enlever toutes seules. Ensuite vous avez le choix pour la découpe : soit vous découpez de gros tronçons (de la taille de la largeur de votre votre moule rectangulaire par exemple), soit de plus petits morceaux. Déposer les morceaux de rhubarbe dans un plat, verser un fond d’eau puis un peu de sucre par dessus. Les faire rôtir une vingtaine de minutes à 250°C.

Pendant ce temps verser 150g de farine dans un saladier, incorporer d’abord le beurre, le sucre et la pincée de sel à la main. Puis ajouter l’eau rapidement et pétrir la pâte jusqu’à obtenir un mélange homogène et bien souple. Former une boule. 

Farinez votre plan de travail et étaler la pâte de façon à obtenir une épaisseur régulière et assez fine, puis déposez la dans votre moule préalablement beurré. Enfourner la pâte une 5 à 10 minutes à 180°C.

Pour la crème d’amande c’est hyper simple. Mélanger énergiquement le beurre au sucre, ajouter les oeufs et la poudre d’amandes.

Préparer également le crumble. Mélanger à l’aide de vos doigts le beurre au sucre et à la farine de manière à obtenir un sable. Ajouter les petits morceaux d’amande et réserver.

Une fois la pâte et la rhubarbe pré-cuites il est temps de dresser. Déposer d’abord la crème d’amandes sur la pâte et étaler de façon à recouvrir toute la surface de manière homogène. Déposer délicatement les tronçons de rhubarbe et enfin recouvrir les contours de la tarte avec le crumble.

Enfourner environ 30 minutes à 180°C. Laissez refroidir avant de déguster et régalez vous 🙂

On cuisine

Cake curry curcuma au chou-fleur, sésame & romarin


Pour 8 personnes environ, ou pour un apéro à plusieurs

– un demi chou fleur
– un demi oignon rouge
– 150 g de farine
– 3 oeufs
– 150g de comté râpé
– 1 sachet de levure chimique
– 12 cl de lait
– 10 cl d’huile végétale (olive ou tournesol)
– 1 cuillère à café de curry
– 1 cuillère à café de curcuma
– sel et poivre
– quelques branches de romarin
– une cuillère à soupe de grains de sésame

Laver votre chou fleur et détailler le en fleurettes assez grosses. Faire cuire le chou fleur à l’eau bouillante salée pendant une vingtaine de minutes. Emincer l’oignon rouge.

Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et les épices. Casser les oeufs puis les mélanger aux ingrédients secs. Ajouter ensuite l’huile et le lait jusqu’à obtenir une pâte homogène et bien lisse. Saler, poivrer puis rajouter le comté râpé, les graines de sésame puis le romarin ciselé. Mélanger à l’aide d’une spatule.

Verser la préparation dans un moule à cake classique, préalablement beurré. Finaliser ensuite le cake en plantant des fleurettes de chou fleur directement dans la pâte, tout le long du moule. Alterner avec des morceaux d’oignon rouge.

Enfournez à four chaud 180°C pendant 45 minutes. Laissez refroidir avant de démouler et déguster. Parsemer de graines de sésame avant de servir. L’originalité de ce cake, c’est que chaque tranche sera joliment habillée d’une fleurette de chou fleur sur la face ! Trop joli !